Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 31 janvier 2013

PIRANHAS DU LIVRE…


« Si on appelle écrivain un homme qui écrit, on appelle aujourd'hui jeune écrivain un homme qui a  l'intention d'écrire ».
J’adore cet aphorisme d’Alfred CAPUS (1857 – 1922), toujours d’une actualité "mordante". Autour de moi tout le monde écrit, en revanche peu ont la moindre idée des embûches de la publication. J’exagère à peine une conversation de la semaine dernière.
- Je viens de terminer mon livre, je vais trouver Flammarion, Hachette, et peut-être Gallimard pour leur proposer mon manuscrit et je signerai un contrat avec le premier qui me dira oui. Puis il pense sans oser le dire : J’achèterai une chemise bleue pour passer chez Denisot et je suis prêt pour les longues files de lecteurs au salon du livre de Paris…
- Désolé de te décevoir, l’ami, mais cela ne se passera pas tout-à-fait comme ça !
- Mais tu n’as pas encore lu mon manuscrit, mon entourage me dit que mon livre est excellent.
- Bon essaye toujours, tu verras bien !
«  L’expérience est une lanterne accrochée dans le dos qui n’éclaire que le chemin parcouru », disait Confucius. Découvrira-t-il par lui-même qu’il n’est pas attendu comme le nouveau Marcel Proust ? Peut-être même sera-t-il dévoré tout cru par les piranhas de cet étrange petit monde ? Ou pourquoi pas le succès …
Pour vos liseuses ou tablettes c'est ici :Affaire étranges...
Pour le papier c'est là :Sans Tête
                                                         

jeudi 17 janvier 2013

Deux rentrées littéraires pour quoi faire ?


Pour "rentrer" il faut déjà être sorti, or on ne m’a jamais parlé de "sortie littéraire". Deux "rentrées littéraires" par an, n’est-ce pas insuffisant ? Moi je propose d’en faire une pour chaque vacance scolaire et pourquoi pas une toutes les semaines ? De toute façon ce seront toujours les mêmes Beigbeder, Nothomb, Marc Levy et consorts qui feront la une des media. Ont-ils tous écrit le livre que tous les gogos achètent ? Quand on sait qu’un manuscrit s’achète à un nègre ~30 000 € et que l’on peut en gagner 500 000 € en vendant trois millions d’exemplaires. Comme disait la publicité des herbes de Provence (que certains fument) « pourquoi j’irai me décarcasser ? » Mais voilà je ne suis ni Frédéric, ni Valérie, ni Marc, moi c’est Jeanmi et mes 5% ne pèsent pas lourd, de plus je ne fume plus, même plus de tabac…  

mardi 8 janvier 2013

LES LIBRAIRES TIRENT LEUR ÉPINGLE DU JEU


Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les libraires indépendants semblent moins souffrir, ces derniers temps, de la crise des produits culturels que les supermarchés du livre. Nous voyons les grandes enseignes subir beaucoup plus la mutation liée à internet. Ces grandes enseignes ont manqué de vision stratégique à long terme, elles auraient dû prévoir que le marché se retournerait. En revanche le livre papier survivra toujours à côté du livre électronique à télécharger sur les fameuses tablettes et c’est dans les librairies que l’on a le conseil de lecture. Cela dit mon éditeur "Pavillon Noir" prépare l’évolution de l'ensemble de son catalogue en numérique. Pour nous auteurs les droits sont misérablement les mêmes, mais écrit-on pour s’enrichir ?