Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 28 décembre 2013

Une bonne année 2014 ???

Bientôt le début d’une nouvelle année. De gauche, comme de droite, voir des deux extrêmes, les discours sont à peu près les mêmes : « Il faut changer pour retrouver notre place dans le concert des nations ». Pas un seul gouvernant ou candidat, que ce soit : la Walkyrie blonde, Narcozy-le-retour, le "Valseur" ou "L’autre pays du fromage", n’oserait avoir le discours de W. Churchill, pourtant conservateur et réactionnaire : « Je vous promets du sang et des larmes, mais je vous promets la victoire ». Quelle femme ou homme politique pourrait se faire élire en disant : « Nous ne retrouverons jamais les 30 glorieuses, le monde a changé malgré nous, il nous faut nous préparer à régresser, organisons-nous pour le faire dans la solidarité et la fraternité ». Pas politiquement correcte ! Pourtant seul discours à ne pas utiliser la langue en chêne massif. À votre avis combien de fortunes faut-il pour égaler les 500 premières ? Ne cherchez pas, il en faut simplement 4 milliards, dont la 501e et la vôtre ! Triste réalité, le déséquilibre riches-pauvres s’accentue tous les jours. Pendant ce temps la télé-bidet, propose à des jeunes un peu perdus, des modèles improbables. Gourdasses décervelées qui bâtissent des fortunes sur une plastique siliconée en prononçant des paroles devenues sacrées « à l’eau, quoi… à l’eau ! ».
Écrire des polars c’est aussi, pour moi, une façon de dénoncer les dysfonctionnements d’une société livrée sans retenue aux marchands et aux gourous.

Souhaitons-nous donc une année 2014 un peu moins débile que les précédentes, tout simplement…

dimanche 22 décembre 2013

Petite digression sur l’utopie.

Sans utopie le monde serait bien triste, entends-je souvent dire. Méfions-nous toutefois de l’utopie, cette quête d’une société idéale provoqua dans le passé quelques monstrueuses catastrophes. Le nazisme fût originellement une utopie et si l’humanisme ne vient pas sous-tendre l’utopie cette dernière dérive fatalement vers des rivages inattendus. Certes les utopistes du 19e siècle conduisirent au progrès social, en revanche ils apportèrent indirectement l’édification des goulags. Par exemple Charles Fourrier inspira Marx puis, de fils en aiguilles, c’est Staline qui enferma cette belle idée de l'école sociétaire dans les geôles du Kremlin. Les dérives se produisent souvent lors de la prise du pouvoir par les théoriciens. Les peuples opprimés ou désabusés ont tendance, par désespoir ou lassitude, à se jeter dans les bras de ceux qui leur parlent de matins qui chantent et d’Homme nouveau. Même si leurs intentions sont nobles, par inexpérience du pouvoir, l’utopie se transforme vite en idéologie, puis en dictature afin de garder "pure" cette idée d’une herbe plus verte. Depuis quelques temps des odeurs nauséabondes, aux relents d’anciennes idéologies utopiques remontent des égouts de l’Histoire. De plus en plus la parole se libère et ce qu’on lit sur la toile est souvent immonde. Que les Maurras, Brasillach, Drieu-La-Rochelle ne reviennent jamais… Joyeux Noël quand-même !

samedi 14 décembre 2013

« Ce qu'il y a de plus pénible dans l'écriture : la sécheresse, l'intervalle entre deux livres, comme un hiatus dans sa propre durée intérieure. On se croirait en suspens. » Fernand Ouellette

J’en suis là ! Mon prochain bébé doit "sortir" au mois de Mars. Tout est terminé, relectures, corrections, modifications et approbation de la couverture. Le thème général du suivant est encore très flou dans ma tête et je recule le moment où je dois jeter la première phrase sur le papier. Procrastination, paresse ou peur de me jeter dans l’eau froide ? Probablement un peu tout cela en même temps. Pourtant une fois démarrée une histoire est comme une voiture, il suffit que le réservoir d’imaginaire soit bien rempli pour qu’elle me conduise. Là s’arrête la comparaison car souvent ce véhicule, un peu spécial, ne me conduit pas à la destination prévue. De chemins de traverse en routes secondaires, je me retrouve où je n’étais pas sensé aller. C’est de cette façon qu’à la moitié du livre en me relisant je pulvérise cinq ou six chapitres. Avec toutes ces lignes tuées dans l’œuf, il y aurait de quoi écrire au moins deux livres. Écouter son imagination c’est bien, suivre un itinéraire c’est mieux, toutefois encore faut-il lancer le moteur…
Je serai en dédicaces samedi 21 12 chez CULTURA Gennevilliers de 10 h à 19 h

vendredi 6 décembre 2013

L'auteur et son œuvre

Oui c'est moi avec mon auteure
Je vais avoir la fatuité de me citer moi-même ! Dans mon précédent billet je finissais par : « Toutefois il faut toujours garder un voile de mystère entre mensonge et réalité, entre le créateur et sa création » Louis Ferdinand Céline était un parfait salaud raciste et antisémite, pourtant il est l’auteur du "voyage au bout de la nuit", l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française. Karl Orff, compositeur préféré de tonton Adolphe a composé "Carmina Burana". Salvador Dali, peintre de génie était un admirateur de Franco et l’on pourrait aller encore plus loin. Certes si Hitler avait eu du talent, il aurait été admis aux beaux-arts de Vienne, malheureusement pour l’Humanité il était un peintre médiocre, mais un excellent dictateur. Si Napoléon avait été meilleur en cosmologie, il aurait été reçu au concours de sélection pour la croisière de La Pérouse sur L’Astrolabe. Ainsi aurait-il été dévoré par des sauvages, comme le chef de son expédition. De cette façon le massacre de la moitié de l’Europe aurait été évité. Mais voilà ni Hitler, ni Napoléon ne furent des artistes ou plutôt furent-ils les tristes artisans de massacres de masse. Cela dit, on peut être un homme d’honneur, un humaniste et aussi un écrivain de talent. Cependant, même pour les auteurs les plus connus et pour des raisons de marketing, l’auteur doit fusionner son image avec celle de sa création au moment de la promotion de son livre, nécessité fait loi !...

lundi 25 novembre 2013

Écrire c’est presque toujours mentir (Jules Renard)

Ce bon vieux Jules, dont je me sers allègrement pour mes thèmes de billets, a bien raison. Les auteurs sont tous des menteurs ! Cependant il ne dit pas le plus jouissif de l’affaire. Au milieu de cet océan de mensonges, qu’est un roman, c’est d’y placer une île de vérité, ou plutôt un îlot, voir un simple récif. Bien sûr, cela passera inaperçu aux yeux de la majorité des lecteurs, mais quelques initiés souriront. Soit l’auteur leur est si familier qu’ils le reconnaissent, soit le lecteur en est lui-même l’île. De plus, tout bon menteur sait qu’il faut toujours appuyer un mensonge sur une assise de vérité. Les auteurs de polars ne sont pas tous des tueurs psychopathes et alcooliques ou de supers policiers à l’intelligence einsteinienne. C’est l’imagination qui les guide et l’imagination est déjà un mensonge en soi, mensonge que l’on se fait à soi-même. Comme les enfants, l’auteur dit : « On dirait que je serais un tueur de vieilles dames » et hop il étrangle sa belle-mère, pardon Simone mais c’est trop bon !  Toutefois il faut toujours garder un voile de mystère entre mensonge et réalité, entre le créateur et sa création…

mardi 19 novembre 2013

Le must...

Le "Nirvana" pour un auteur est de voir son livre pris comme sujet pour un téléfilm ou un film de cinéma. C’est alors le  "jack pot", ou presque… Outre la manne financière que cela représente et que l’on partage 50/50 avec l’éditeur, c’est aussi le moyen formidable de se voir propulsé sur le devant de la scène. Pour cela, en marge du salon du livre de Paris, la S.C.E.L.F. (Société Civile des Editeurs de Langue Française) publie, chaque année un catalogue d’environ 600 romans, répertoire dans lequel viennent puiser les réalisateurs et producteurs. Bien-sûr ils préféreront toujours un huis clos à deux personnages se déroulant en 2013 à une reconstitution de la bataille de Waterloo. Le moindre changement d’époque, ne fusse que pour l’année 2000, entraîne des surcoûts de production. Malheureusement pour moi, mon prochain polar se déroule entre le 18e et le 21e siècle, rassurez-vous, il ne fera que ~400 pages et, pour l’instant, il mijote chez mon éditeur. Cela dit, j’en ai deux autres contemporains Affaires étranges  ou Sans Tête  et 17 nouvelles étranges ici à produire, avis aux amateurs … 

mardi 12 novembre 2013

Re Grrrreu !

Comme Shrek, je fais mon "grrreu", la saison des prix littéraires  se termine enfin avec celui du Quai des Orfèvres. Vous allez encore me dire que je suis jaloux ? Eh bien OUI je suis jaloux  na ! Je suis jaloux, non pas du prix, mais des ventes, ça oui ! Le 1/10 000e suffirait à mon bonheur. En cette saison, on n’achète pas un titre, ni un auteur, mais un bandeau rouge ou bleu. Quitte à ne pas le lire, où à l’offrir pour Noël faute d’imagination : « Un Goncourt, ça fait toujours plaisir ! » Tu parles ! Offrir un livre c’est faire l’effort de choisir en fonction du goût de l’autre, offrir un livre c’est être sûr qu’il sera lu avec plaisir. Si c’est pour se débarrasser d’une corvée-cadeaux, achetez des chocolats ! Mais voilà la littérature est l’otage de monstres griffus qui se partagent le gros de la carcasse. Les miettes sont laissées aux indépendants. Alors pourquoi ne pas faire chacun son prix ? Puisque les gogos n’achètent que les bandeaux, allons-y ! Mettons tous des bandes rouges sur nos livres avec : « Prix Duglandard du meilleur polar » et hop c’est toujours ça de vendu !


En attendant vous pouvez lire mes livres :

jeudi 31 octobre 2013

Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. (Colette)

C’est toute la difficulté de l’exercice ! La langue française comprend entre 140 000 et, si l’on inclue les langues régionales, 270 000 mots. Le choix des permutations possibles est donc infini pour décrire une idée, un personnage ou une situation. Chaque auteur, si l’on exclut les odieux plagiaires (non je ne donnerai pas de noms !), doit faire en sorte d’organiser tout cela pour que le lecteur y trouve un intérêt et ait envie de continuer, puis d’y revenir. Mais l’essentiel est de rester cohérent et surtout crédible. J’avais bien pensé au scénario d’une mère élevant une enfant cachée dans le coffre de sa voiture ; mais finalement j’ai abandonné cette idée, la jugeant peu vraisemblable. J’avais même imaginé un personnage petit, assez vilain, végétarien, ne buvant jamais d’alcool, impuissant, affublé d’une moustache et d’une mèche ridicules qui, voulant dominer le monde, l’embrasait dans une guerre sanguinaire faisant près de cent millions de morts ; mais je l’ai abandonné, pas assez réaliste !
Plus sérieusement, la réalité dépasse toujours les imaginations les plus fertiles. Les turpitudes humaines sont hélas sans limite et souvent les mots manquent pour exprimer l’horreur…


Mes petites histoires :

lundi 28 octobre 2013

Oui je sais pour une fois aucun rapport avec la littérature ou l'écriture. Cette photo est prise hier soir, là où je me baignais l'après-midi même ! (St Cyr sur mer). Le retour à Paris est pour le moins venté. Dans l'attente de vous écrire un article un peu plus recherché, regardez le "Bec de l'aigle" qui se trouve à La Ciotat...

lundi 14 octobre 2013

Écrire c'est faire parler sa main.

Que comprendra celui qui lira les lignes que j’écris ? Cette question doit être au cœur de la préoccupation de l’auteur pendant toute l’écriture d’un livre. Si ce n’est pas le cas le livre sera stérile. Si nous écrivons, c’est pour être lu, autrement cela s’appelle un journal intime. Écrire c’est avoir envie de raconter une histoire que l’on aurait aimé lire, toutefois cette histoire doit être comprise. Pour cela il faut, après chaque phrase, se poser la question de la bonne réception du message que l’on souhaite faire passer, non seulement sur la forme mais aussi le fond. Dans le langage parlé, nous constatons quelques fois que le mot choisi est mal compris ou mal interprété, nous reprenons alors sous un angle différent notre discours. Pour l’écrit il en va différemment, l’auteur a tout le temps de sélectionner le mot approprié, une fois publié impossible de revenir en arrière, il faut assumer. C'est pour cette raison que l'écriture d'un livre peut prendre plusieurs années... 
Ma production :

lundi 7 octobre 2013

Ce que la loi "anti-Amazon" va changer

Bien seul le Jeanmi à ce salon du livre !
Les députés ont adopté ce jeudi à l'unanimité une proposition de loi interdisant aux opérateurs en ligne de cumuler la gratuité des frais de port du livre avec la remise autorisée de 5%.

    Haro sur le "dumping". Jeudi, députés de gauche comme de droite se sont unis à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour insérer dans la loi Lang de 1981 sur le prix unique du livre un alinéa stipulant que, dans le cas d'un livre expédié à l'acheteur, le vendeur ne peut cumuler à la fois le rabais autorisé de 5% et la gratuité des frais de port. 

    Dans leur viseur: le géant américain Amazon, qui détient aujourd’hui 70% du  marché de la vente en ligne en France, mais aussi Fnac.com. Les deux opérateurs sont en effet les seuls aujourd’hui à cumuler les deux avantages tarifaires, jugés comme de la concurrence déloyale par les librairies traditionnelles, souvent en proie à d’importantes difficultés financières.

Hausses de prix en vue

    Dans le détail, le texte adopté ce jeudi prévoit ainsi que le vendeur en ligne ne pourra plus désormais déduire ce rabais de 5% du prix du livre que sur "le tarif du service de livraison", sous-entendant donc que ces frais de livraisons doivent être au minimum égaux à 5% du prix du livre.

    "Il y a deux hypothèses: soit les opérateurs vont garder le rabais  de 5% et supprimer les frais de port gratuits, soit ils conserveront la gratuité mais renonceront à appliquer le rabais de 5%. Dans les deux cas, cela va augmenter le coût pour le consommateur d’environ 5% et cela fera entrer plus d’argent dans les caisses des opérateurs et surtout celles d’Amazon", analyse Mathieu Perona, coauteur de Le prix unique du livre à l’heure du numérique (Editions Rue d’Ulm, 2010).

    "Devoir payer des frais de port pour un livre sera, il est vrai, un peu dur pour le consommateur mais c’est vrai aussi pour tous les autres produits vendus en ligne,  y compris les CD ou les DVD vendus par Amazon. Les facturer aussi pour les livres n’est donc pas injuste, mais juste", réagit le président du Syndicat de la librairie française (SLF) Matthieu de Montchalin, qui rappelle qu’Amazon facture également les frais de port des livres dans d’autres pays qui n’ont pas de prix unique.

Armes égales

    Côté "diversité culturelle", le SLF estime aussi que cette nouvelle réglementation va permettre de "rétablir une équité sur le marché", et éviter par là même "des destructions d’emplois, la disparition de libraires et de maisons d’édition".

dimanche 29 septembre 2013

Salon du livre

Je serai à ce salon du livre le samedi 05 toute la journée pour vous rencontrer et bavarder avec vous autour de mes deux livres Affaires étranges au quai des Orfèvres et Sans Tête
Venez nombreux si vous habitez la région...

jeudi 19 septembre 2013

En forme de réponse collective à Frieda

Les personnages romanesques sont bien les créatures d’un dieu qu’est l’auteur, toutefois pas seulement. Si l’auteur imagine le caractère, la vie, la généalogie et le physique d’un personnage, le lecteur, de son côté, lui donne un visage différent. Si la description est bien faite, il y aura peu de différence, quoi que… Le phénomène d’appropriation par le lecteur va même plus loin. Arrivé à une certaine popularité le héros échappe complètement à son dieu créateur. Preuve en est, Maurice Leblanc et Arthure Conan-Doyle ont eu, à un moment donné, une grande lassitude envers Arsène Lupin et Sherlock Holmes, ils ont donc pris la décision de les tuer. C’était sans compter sur les lecteurs qui ne l’entendirent pas de cette oreille. Les montagnes de courrier reçus par leurs éditeurs respectifs les persuadèrent de ressusciter leurs héros. Les personnages avaient alors échappé définitivement à leurs créateurs. Je pense donc que ma Fabienne Quinot, commissaire à la brigade criminelle de Paris vous appartient aussi un peu…

Retrouvez-la sur :

dimanche 8 septembre 2013

Quel plan ?

« Écrire serait si triste si l'on ne déviait jamais de son plan. » Disait Giorgio Agamben, né en 1942 à Rome.


Avant de débuter un livre, je commence par élaborer un plan très précis. pendant des semaines et des mois je prends des notes dans un petit carnet et enfin j’écris le premier chapitre. Puis rapidement je m’écarte du chemin que je me suis tracé. C’est la différence entre la stratégie et la tactique, je m’adapte à la situation. Il faut se laisser entraîner par sa propre histoire quitte à changer de monture de temps en temps. Si le caractère des personnages est suffisamment précis et original, ce sont eux qui prendront la main de l’auteur pour le guider dans son récit. « Arrête de suivre ton plan, tu nous soûles avec ça ! », semble me dire mon héroïne. Alors, malgré mon âge, ma barbe de trois jours, mon mètre quatre-vingt et mes quatre-vingt-dix kilos (je sais il y en a 10 de trop), j’ai 30 ans, je suis blonde et commissaire de police, mon nom est Fabienne et gare à la pègre !

Les cours d’écriture, les logiciels (oui ça existe !), les conseils littéraires, ne servent à RIEN, mais lisez, lisez, lisez, relisez. Si vous voulez vous lancer, n’écoutez personne et jetez-vous dans le grand bain, c’est là que l’on apprend le mieux à nager !

vendredi 30 août 2013

C'est la rentrée !!!

Ah ! On le saura. Quelle imagination dans les média depuis 15 jours ! Long travelling sur des rayons de cartables, cahiers, crayons, interviews de mères éplorées par le coût des fournitures, gros plan sur l’écran de caisse indiquant le lourd tribut des familles. (Oui, c’est une phrase sans verbe, et alors ?)
De plus cela passe en ouverture de JT ! La semaine prochaine, nous verrons les larmes de bambins tirant la main de leur mère dans le sens opposé de celui de l’école. Nous les comprenons, car si nous avions l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde, de réformes en réformettes, la France est tombée bien bas ! Le pire étant la motivation des enseignants, ballottés, déconsidérés, insultés par les parents à la sortie. Vouloir enseigner est devenu simplement un refuge contre le chômage, mais à quel prix !

Une fois la rentrée scolaire effectuée tant bien que mal, ce sera la rentrée littéraire avec son cortège de "nouveaux auteurs" Nathalie Nothomb, Marc Lévy, Musso, et Jean Passe ! J’entends les mauvaises langues qui me disent « Mais tu es jaloux ! » OUI, je suis jaloux, na ! Tout va toujours aux mêmes pendant que les soutiers de la littérature transpirent à fond de cale, de salons en librairies pour essayer de se faire connaître… Encore GRRRR

jeudi 22 août 2013

Fotes, houps ! Pardon, fautes...

 Les grands écrivains n'ont jamais été faits pour subir la loi des grammairiens, mais pour imposer la leur.
Alors si c’est Paul Claudel qui le dit !…
Lire un livre c’est passionnant, écrire un livre c’est prenant, corriger son livres c’est ch**t.

Rien de plus fastidieux que de relire environ 20 fois son propre manuscrit pour arriver à éliminer les incohérences, fautes de ponctuation, accords du participe passé aléatoires, encore heureusement que l'on est aidé. La volonté de tout éditeur qui se respecte, le mien en premier, est de publier, par respect pour le lecteur, un produit sans coquille. Pour être certain (à 99 %) qu’il ne reste aucune faute, il faut que 4 correcteurs (trices) différents relisent 4 fois le même manuscrit  et, malgré tout, il en restera toujours trois ou quatre. Travail de fourmi, fastidieux, souvent oublié du grand public. Je tiens à leur rendre hommage ici et avec moi, elles ont du boulot ! Pour avoir rencontré deux de chez Corsaire éditions, elles font un travail difficile et toujours en accord avec l’auteur. « Ne pensez-vous pas que cette tournure de phrase est un peu lourde ? Vous pourriez peut-être écrire…» Elles ont presque toujours raison ! Ce sont des pros de notre langue que j’admire. En lisant un livre, pensez à elles (eux)…
Vous pouvez vérifier leur travail sur :
Sans tête


lundi 12 août 2013

Grrrrrr

On récompense des écrivains parfois pour leur œuvre. Pourquoi n'en punit-on jamais??
Citation de Jules Romains


Quand j’apprends par Dédé que Madame « Allô, quoi, allô » publie un livre et qu’elle risque d’en vendre par centaines de mille, cela me donne des boutons. D’une part les dits boutons me défigurent, mais surtout cette (choisir le qualificatif vous-même...) va se retrouver en tête de gondole dans toutes les épiceries, pardon, supermarchés. Il y a quelque chose de déglingué dans notre société, non ? Penser que Claude Lévy-Strauss, n’avait pas de  quoi se payer une secrétaire pour taper à la machine ses livres et que quelques admirateurs furent obligés de mettre la main à la poche pour que ce génie soit publié. Qu’un Éditeur publie cette bimbo siliconée me donne envie de « balancer des mandales dans la tronche à tout c’qui remue » selon l’expression de Jean Yanne.  Bonne fin de vacances quand même !  

jeudi 1 août 2013

Livre ou télé ??

Dans l’un des commentaires de l’article précédent, Hélène nous dit : « Je lis environ 3 livres par semaine, en occultant purement et simplement la télévision... » Bien-sûr que la téloche est tellement plus facile à avaler qu’un livre, même bon ! Oui la lecture demande un investissement personnel, un effort intellectuel, mais au bout du compte la mémoire est plus riche de nos lectures que des minauderies imbéciles des « Non mais allô, quoi allô ! ». Comment faire comprendre à nos chères têtes blondes que la vie ce n’est pas cela ? Ces programmes amènent  les ados à penser que la finalité est d’être célèbre et pour le devenir, il est suffisant de passer à la télé, "c’est cool" ! J’enrage parfois d’entendre commenter ces programmes imbéciles qui ne promeuvent aucun talent artistique, si ce n’est une plastique irréprochable de préférence tatouée et refaite. Cerise sur le gâteau, ce dont parle le mieux la télé, c’est de la télé, alors on fait des programmes à bas coût en recyclant de vieilles émissions débiles comme des chefs-d’œuvre d'antan… 

samedi 27 juillet 2013

Lire à la plage ?

Mon chez-moi-d’été est à St Cyr-sur-mer, jolie petite station varoise entre La Ciotat et Bandol. Ses 3kms de plage attirent tous les étés des touristes du monde entier. L’année dernière j’ai compté le nombre de livres ouverts après le 14 Juillet, vers 16h sur ces 3 Kms, le nombre est ahurissant : quatre !  Soit un peu plus d’un livre par kilomètre, lectorat exclusivement féminin ! La plage était pourtant bondée, vous me direz que pour un statisticien ces occurrences n’ont de valeur qu’en observations instantanées. Peut-être qu’une heure plus tard ?... Cela dit, on lit de moins en moins de livres. Cependant, au fil de mes promenades bloggeuses, je constate qu’une minorité d’irréductibles lectrices dévorent 4 à 5 livres par semaine ! Heureusement qu’elles existent ! Toutefois quand dorment-elles ? Quand mangent-elles ?  Quand câlinent-elles leurs Chéris ?

En attendant 2014, année de la parution de mon prochain bébé, vous pouvez toujours lire sur vos tablettes : Étranges Nouvelles   pour 1.6 €

mercredi 17 juillet 2013

L’obscénité est sans frontière…

Le Maroc a aussi son émission « Star académy », comme chez-nous les candidats à une gloire éphémère ne manquent pas.  Cependant les producteurs marocains ont ajouté une dimension cynique et d’une absolue cruauté. Ils sélectionnent dans un premier "abattage" (selon l’expression des producteurs eux-mêmes), pour le premier tour 40 candidats sur plus de 1000 prétendants ; jusque-là rien d’anormal c’est aussi débile que chez nous ! Là où les choses diffèrent, c’est que sur les 40 premiers sélectionnés, 10 d’entre eux, les plus ringards, sont choisis secrètement pour le bêtisier, diffusé après l’émission. Bien sûr ils n’avertissent pas les malheureux élus ! Finalement les pauvres gamins ne se rendant compte de rien, pensent avoir décroché le gros lot et sont en fait la risée de tout le pays, qui en redemande. C’est le dîner de cons, made in Maroc. Ne nous en moquons pas, nous n’en sommes pas loin. Les bimbos siliconées, choisies pour leur QI de moule cuite, ne sont pas autre chose et finiront de dépressions en tentatives de suicide, par écrire, faire écrire un livre, puis retourneront aussi cruellement au néant médiatique…
Vous pouvez me retrouver sur Face book

lundi 8 juillet 2013

« Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu... »

… comme le disait ce bon vieux Jules Renard, sauf peut-être par le manque d’inspiration. La difficulté de parler seul étant de rester cohérent avec sa propre pensée, mais surtout avec l’action que l’on relate. Écrire des polars, c’est vouloir raconter des histoires à des adultes, moins naïfs que nos chères têtes blondes, en apparence. Il faut donc être précis. Si l’on décrit un lieu, mieux vaut le connaître ! Dans le roman "blanc" il est toujours possible de faire passer certaines imprécisions sur le compte de la "licence poétique ou littéraire". En revanche le "noir" laisse beaucoup moins de liberté, même si la quasi-totalité des lecteurs n’iront pas vérifier si la pharmacie de la rue de la-poupée-qui-tousse à Guili-sur-le-Bidon est bien en face du numéro trente-trois. Ceux qui lisent le livre et habitent le quartier, se disent : « Il se paye notre tête ! », si ce n’est pas vrai. Il en va de même avec l’Histoire et les anachronismes. Alors si l’on n’est jamais interrompu en écrivant, mieux vaut dire la vérité et la vérifier, puisque chacun sait que le diable se cache dans les détails...

En attendant, lisez  vos polars de l’été : Sans Tête ou : Affaires étranges... ou encore : Étranges nouvelles

vendredi 28 juin 2013

L'écriture une évasion?

L’écriture procède du même processus d’évasion du quotidien que la lecture. Si l’auteur entraîne avec lui tous ses lecteurs, c’est donc une évasion collective comme dans le film de John Sturges, n’est-ce pas un peu étrange ? Le choix d’un livre dans une librairie résulte souvent du conseil avisé du libraire ; mais peut également être le fruit du hasard. Alors le lecteur entre dans le rêve et l’imaginaire de l’auteur, qui de son côté cherche à savoir si sa vision est partagée de la même façon. Pourtant jamais nous ne voyons les mêmes images fictives. En revanche le cinéma, lui, laisse beaucoup moins de place à la vision mentale. Cependant certains personnages, paysages ou situations sont tellement bien décrits par l’auteur que le cinéma traduit facilement l’évocation qu’en a le lecteur. Je pense à la série  Millenium  où je voyais, en lisant les 3 livres, Lisbeth Salender exactement telle que le film l’a montré.

J’attends avec impatience le verdict de mon éditeur pour le prochain polar qui, je l’espère, vous entraînera aussi dans mes divagations, comme pour :  SANS TÊTE ou :  Affaires étranges...

samedi 15 juin 2013

Le polar un genre mineur ?

Par le passé on a beaucoup méprisé le roman policier. « C’est un genre facile ! » me disait-on, ben voyons ! Mais facile pour qui ? Si c’est facile à lire tant mieux ! Moi je ne cherche pas à déplaire à ceux qui achètent mes livres, bien au contraire. Vous avez même été 469 sur les 8 derniers mois de 2012 à lire «SANS TÊTE». Facile à écrire ? Que ceux qui méprisent le genre essayent ! J’avais cette opinion à 16 ans, depuis que je m’y suis essayé, j’ai bien changé d’avis. Mon prochain livre qui est à la lecture chez mon éditeur "Corsaire Éditions" m’a demandé 2 ans d’encre, de doutes et de sueurs, parfois froides. Il est vrai que ce n’est pas mon unique métier.

Dans le roman policier ou le thriller, la mort est un ressort dramatique omniprésent, c’est parfois ce qui gêne certains lecteurs. Je pense que le talent de certains auteurs de romans "noirs" (Simenon pour ne pas le nommer) égale largement beaucoup de "blancs". Et tant mieux si c’est le genre qui se vend, c’est aussi la raison pour laquelle ceux qui n’ont jamais réussis à placer un "blanc" chez un éditeur, se lancent dans le "noir"… 

mercredi 12 juin 2013

Mourir pour des idées...

… oui, mais de mort lente, disait Tonton Georges. Les idées violentes doivent-elles être combattues avec la même violence ?  Nous revoilà devant ce fameux dilemme philosophique ! Nous savons bien que la démocratie porte en elle sa propre eschatologie. Hitler est arrivé démocratiquement au pouvoir. Si tous les Européens et particulièrement les Français de 1935 avaient lu son livre, ils auraient vite compris qui était ce gnome à la moustache ridicule ! Moi je l’ai lu, enfin pas entièrement car c’est très ch…, j’ai sauté quelques pages, mais suffisamment pour comprendre son effroyable projet. Il y décrit en détail la stratégie qu’il compte mettre en place une fois au pouvoir. Il n’y a pas une page sans vomissure sur le juifs, les Français, les ploutocrates Anglais, etc. Mais les Français ne lisaient pas plus hier qu'aujourd’hui ! L’écrit était et restera longtemps le moyen de faire passer des idées, même dans les polars !

mardi 4 juin 2013

Les mauvaises odeurs reviennent

La crise exacerbe les haines, les rancœurs, les jalousies et les intolérances.  Je commence à recevoir des commentaires insultants sur ce blog. Je n’y cache ni mes engagements, ni mes opinions, encore moins mes appartenances. Or cela ne convient pas à tout le monde. La liberté de parole est remise en question par une minorité se référant aux idéaux des années 30. Les partisans de la "vraie France" qui, depuis 1945 essayaient de se faire oublier, relèvent la tête. Mais qu’ils sachent qu’en informatique tout est possible et qu’il est facile de les tracer. J’ai donc déposé une main courante au commissariat  de mon quartier contre un certain "M", qui se reconnaîtra. En effet ceux qui jouent à ce petit jeu tombent sous le coup de l’article 225-1 et s. et 432-7  du code pénal. Alors si vous n’êtes pas en accord avec ce que j’écris, passez votre chemin, votre odeur nauséabonde importune les amis qui me font l’honneur de déposer des commentaires aimables.

mardi 28 mai 2013

Disparition des éditeurs…

La disparition des points de vente de second niveau, celle des diffuseurs régionaux, la politique discriminatoire de la Fnac de ne plus vouloir travailler qu’avec des fournisseurs pouvant établir des factures EDI, c’est à dire dématérialisée font que le chiffre d’affaires a chuté en 2012 de 25 % pour certains petits éditeurs. Ils devront faire face à la disparition des libraires de quartier ou de chef-lieu de canton et même de certaines grandes librairies. Les impayés se multiplient. Certains éditeurs, comme le mien, n’ont plus que des bénévoles pour continuer, vaille que vaille, à publier des auteurs inconnus du grand public. Mais me direz-vous Amazon commence à éditer. Da Vinci code n’aura aucun problème pour trouver à se faire publier par les ″amazoniens″. Qui osera publier un inconnu demain ? L’un de vos commentaires disait : « De plus en plus de gens écrivent, de moins en moins de gens lisent » alors à quoi bon continuer ?

vendredi 10 mai 2013

Vous disiez 300 pages ?


« Le talent, ce n'est pas d'écrire une page, c'est d'en écrire trois cents ».  Jules Renard

Il avait tout compris le père Jules ! Là réside toute la difficulté, même pour trois cents mauvaises pages !
Combien de personnes me disent : 
Moi aussi j’ai commencé un livre, il faudrait que je m’y remette.
Et tu as commencé quand ?
Il y a dix ans.
-  Tu as écrit combien de pages ?
Oh, au moins une bonne cinquantaine…
Le vrai plaisir de l’auteur, après plus d’un an de labeur, de doutes et ces p*** de b*** de trois cents pages de m***, c’est d'écrire le mot "FIN". Comme pour le vélo, c’est au moment où l’on sort de la douche que c’est bon ! Mais après il faut vendre, non pas pour gagner de l’argent, mais pour espérer que l’éditeur n’en perde pas…

vendredi 3 mai 2013

Non je ne crache pas dans la soupe !...


Les auteurs n’ont pas le choix des réseaux de distribution de leur travail (moi le premier). La vente des livres numériques n’est pas en question, là les libraires sont encore démunis. En revanche, le comportement des cybermarchands comme Amazon, champion mondial du cynisme fiscal, ravage les libraires, les diffuseurs, les distributeurs, et pourquoi pas demain les éditeurs ? Non seulement ils vendent des livres numériques mais surtout des livres papier. Ils sont favorisés par les collectivités locales qui voient d’un œil bienveillant leur implantation sur leurs territoires. Ces mêmes collectivités locales ne s’imaginent pas les dégâts que fera ce géant mondial dans des secteurs déjà très précarisés. La création d’emplois si elle est au prix de la destruction d’autres ne présente aucun intérêt. Pourquoi mes livres vendus en librairies 14 €, sont-ils proposés chez eux à 13.30 € ?...

Mes livres papier : Sans Tête  Affaires étranges...
Mon livre numérique : Étranches Nouvelles

vendredi 26 avril 2013

Écrivain un métier ?


Certes mais un petit métier… « Si j'avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m'aurait demandé : à qui ? »
Je pourrais reprendre exactement à mon compte cette citation de Maurice Donnay mort 8 jours avant ma naissance. S’il y a bien un métier qui n’en n’est pas un, c’est bien celui-là ! Cependant il faut le faire comme si notre avenir en dépendait, faute de quoi on est vite écarté du circuit. Écrire est donc pour 99% des auteurs un jeu qui devient progressivement un besoin et finalement un métier, cependant beaucoup moins rémunéré qu’une "technicienne de surface". Il y en a même qui payent des indélicats pour être publié…
Mes bébés : SANS TÊTE   AFFAIRES ÉTRANGES...    ÉTRANGES NOUVELLES

dimanche 14 avril 2013

Mystères de l’écriture...

Pour l'inspiration chacun son truc ! Je pense qu’il n’y a pas deux auteurs qui ont les mêmes recettes pour s’ouvrir l’imaginaire. Ne le répétez pas mais moi c’est Mozart ! C’est sur ses musiques que les idées me viennent, sa musique met en pulsation les quelques neurones qui me restent. Si certains considèrent que le silence est fécond, Mozart pour moi m’aide à trouver le mot juste, la tournure de phrase plus précise, plus légère. J’en arrive même à devenir jaloux de MON Mozart, je devrais être le seul à l’écouter ! Il y a d’autres bons compositeurs, mais moi je préfère la Musique 
Écoutez-le ICI
Ma production :  ou encore Là aussi

vendredi 5 avril 2013

Salon du livre de Paris, le mois dernier

 Je suis assis fatigué de dédicacer (LOL) 

J’étais chez mon éditeur corsaire éditions le dimanche 24 Mars après-midi au salon du livre de Paris. Beaucoup plus de monde que l’année dernière, beaucoup moins d’acheteurs. Les gens passent voient les livres sans les regarder. Ceux qui s’arrêtent et prennent un livre en main sont rares. La crise serait-elle aussi passé par là ? La grande discussion avec les professionnels porte sur le livre électronique. Quel système de lecture ? Quel support, sachant que la technique change tous les 6 mois ? Tous pensent que le papier a encore de beaux jours…
Vous pouvez lire une interview à propos de mon premier livre ICI et les autres 
J'ai enfin terminé le prochain, mais chut ! c'est une surprise...

vendredi 22 mars 2013

TOUTE PREMIÈRE FOIS...


Les premiers livres "distrayants" que j’ai lus sont les aventures de Bob Morane. J’avais 12 ans et j’étais en pension. La discipline y était en acier trempé. En dehors de versions latines, les loisirs étaient inexistants. Le soir, sous les couvertures, avec une petite lampe de poche, je m’évadais à l’autre bout du monde avec ces petits livres d’aventures. Nous nous les repassions entre nous avec gourmandise. J’ai découvert à ce moment-là la lecture-passion et je n’ai jamais plus arrêté depuis. Sauf quand je suis dans une phase d’écriture, comme en ce moment. Lire et écrire pour moi sont deux activités incompatibles. Je termine mon 4e livre et toutes mes pensées lui sont consacrées. Comme je partage mon temps avec deux autres activités professionnelles, ma P.A.L. (Pile À Lire) augmente !

Bel article sur : Face book 

mardi 12 mars 2013

Sexe et violence ?


Sexe et violence ingrédients de certains polars, sont-ils nécessaires et suffisants ? Un spécialiste du genre, vendu dans les gares, allèche le passant avec une pulpeuse créature siliconée en première de couverture au travers de 3 lettres, ne semble être fait que de ça ! Ses 100 millions d'exemplaires vendus dans le monde auraient tendance à prouver que c’est nécessaire. Pour Agata Christie, en revanche jamais de sexe et très peu de violence. Longtemps après sa mort ses romans sont toujours dans les librairies, ses adaptations ciné ou théâtre sont innombrables. Je me pose donc la question et vous votre avis ?
Je serai au salon du livre de Paris (stand H2 Corsaire éditions) dimanche 24 de 14 à 18h

jeudi 28 février 2013

Rire et faire rire ?


« Si ce que tu écris ne te fait pas rire, si ce que tu écris ne te fait pas pleurer, c’est que c’est mauvais » me disait mon ami Pascal. Autrement dit il faut être partie prenante de l’histoire que l’on raconte. Écrire c’est mentir peut-être, mais surtou SE mentir sûrement. J’en reviens à un précédent article sur la schizophrénie de l’auteur, il doit se dédoubler, comme l’acteur de sa propre histoire, même si elle est écrite à la troisième personne. Comme disait Flaubert : « Madame Bovary, c’est moi ! », que l’on veuille ou non, il y a du "MOI" de l’auteur dans chaque livre, à vous de le deviner…

Scoop : Mon premier livre « Étranges Nouvelles » est enfin réédité uniquement en téléchargement : En cliquant ici

jeudi 21 février 2013

Entre Désir et Plaisir

Pour vous faire envie: là où j'écris

Tout commence par le désir, désir de se raconter des histoires pour s’envoler vers une autre réalité, une réalité décalée. Puis ce désir devient tel que n’y tenant plus on passe à l’acte et l’on pénètre dans le plaisir. Celui de déposer des mots pour faire surgir une image ou une pensée. Plaisir de chercher l’adjectif juste, le verbe insolite, la phrase élégante qui touchera le lecteur. Plaisir de le surprendre avec un coup de théâtre. Le plaisir va croissant jusqu’à l’orgasme du mot FIN. Vient alors la "petite mort", le moment où tout s’arrête où les sens trouvent le repos. On est comme vidé, on s’assoupit pendant des semaines… puis tout doucement renaît de nouveau le désir. Écrire c’est comme aimer, c’est se sentir vivre…

Le fruit de mes folles amours sont Sans Tête et Affaires étranges