Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 29 septembre 2012

LA PANNE


Il arrive, après un démarrage fulgurant sur les chapeaux de roues, que le moteur vienne à s’arrêter brutalement et c’est la panne ! On ouvre le capot et l’on cherche, on tripote, on touche un peu à tout, mais en voulant redémarrer RIEN, que faire ? C’est ce qui m’arrive et j’en suis au milieu de mon prochain livre, alors j’en appelle à Melpomène, à Calliope mes muses garagistes, mais rien pas la moindre inspiration et plus ça va, moins ça va ! En ais-je trop parlé autour de moi ? Il faut rester très discret, parait-il, sur le sujet du prochain chef-d’œuvre, mais tout le monde m’interroge : « Alors ton prochain polar quel en est le sujet ? ». Là j’aurais dû rester de marbre et répondre « Je ne veux pas en parler, ça porte malheur !», mais au lieu de ça j’ai raconté le début, mauvais ça ! Alors depuis huit mois je tourne, je vire, je rature, je réécris les deux tiers, j’en suis déjà à la deuxième version, mais ça reste mauvais. Que font mes muses, la grève de l’inspiration ? Revendications de salaire ? Ont-elles une représentante syndicale ? Tant de questions et pas de réponses, ah les garces !…
Alors en attendant la réparation lisez :  Affaires étranges...      ou :SANS TÊTE

mercredi 19 septembre 2012

Ecrire, oui...mais quoi?

Comme tout le monde, au commencement j’ai voulu écrire le grand roman qui allait bouleverser le monde littéraire et qui ferait se déchirer les éditeurs pour s’m’arracher une signature sur un contrat "pontdorisé". Certes j’exagère un poil, mais au fond de moi existait cette chimère. Oui c’était une illusion et cela le restera, car la réalité éditoriale m’a ramené sur terre. Les premières réponses du style : « Votre ouvrage a retenu l’attention de notre comité de lecture et nous désirons le publier rapidement », ne doit pas occulter la dernière ligne, celle en touts petits caractères à la dernière page : « Participation de votre part aux frais de maquette : 3 500 € ». Boum ! Je retombais sur terre et me pinçais pour voir si je ne rêvais pas. Non ! On me prenait bien pour une tanche ! Il est vrai que l’on n’aime jamais être pris pour ce que l’on est peut-être, mais l’on n’aime surtout pas se l’entendre dire.
« Mais Jeanmi il faut écrire du polar, c’est le genre qui se vend encore pas trop mal ». Alors je m’y suis mis et avec bonheur. Oh je ne suis pas Simenon, mais je m’amuse beaucoup, et je continue, tout en tenant compte des notes des correctrices sur ma ponctuation "exotique". À vous de juger en lisant :   Sans Tête  ou : Affaires étranges... 

mercredi 5 septembre 2012

Pourquoi écrire ?

Pour certains, c’est exorciser une enfance traumatisée, d’autres pour répondre au besoin impérieux de la nature, comme une envie pressante de… Pour les femmes et hommes politiques c’est : « Pour céder à l’amicale pression de mes amis qui me le demandaient depuis si longtemps… », Tu parles ! La plupart l’achètent tout fait le "livre-de-leur-vie-dont-on-tout-le-monde-se-tape " (coût chez un nègre : 30 000 €, mais chut ! ne le répétez pas). Mais faut-il vraiment donner des raisons ? Ce sont les lecteurs qui vous poussent à trouver des raisons où il n’y en a pas obligatoirement. Et moi et moi et moi ? Pas de raison particulière, si ce n’est parce que j’aime ça. Il y a quelques années, je m’ennuyais ferme pendant des vacances dans le midi, alors j’ai pris mon portable, tiré le store sur la terrasse et écrit une phrase qui me passait par la tête. Ça a fini par faire une histoire, puis d’autres histoires sont venues, voilà tout. Ce qui est le plus difficile ce n’est pas de commencer un livre, mais de le terminer et d’écrire le mot "FIN", alors là oui, il y a un très gros plaisir. Après la difficulté, c’est de le faire publier, mais là j’ai déjà tout raconté.