Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 26 février 2011

Suite et fin

3)      L’édition à compte d’éditeur. C’est la solution à laquelle tout le monde rêve ! Encore faut-il trouver l’oiseau rare qui puisse vous publier. Si vous vous appelez Marc Lévy ou Loana-dans-la-picine, aucun problème, les éditeurs vous feront un pont d’or pour le moindre feuillet pondu, avec des avances sur ventes phénoménales. En revanche si vous êtes un parfait inconnu, il vous faudra vous battre.
Commencez par faire une fiche de lecture un peu "sexy" et accrocheuse avec une description du livre (Nombre de caractères espaces compris, nombre de chapitres, etc.) un très court résumé de quelques lignes de l’action et 3 ou 4 extraits d’une dizaine de lignes. Ignorez tous les grands noms de l’édition, ils ne répondent jamais et ne travaillent que par relation. Cherchez sur internet les éditeurs qui correspondent à la typologie de votre ouvrage (policier, roman, nouvelles, poésie, etc.). N’hésitez pas à en sélectionner une soixantaine ou plus, le taux de réponses n’est que de ~30%. Sur ces 30% si vous avez 4 réponses positives, c’est le triomphe ! La réponse positive type étant, un mois plus tard : « Votre ouvrage nous intéresse, merci de nous faire parvenir un manuscrit ». Ne tergiversez pas, faites faire une dizaine de tirages, on ne sait jamais ! Les dernières réponses peuvent arriver 8 ou 10 mois plus tard ! La patience doit être une vertu de l’écrivain,… attendez… attendez encore… puis un jour … peut être ? Enfin c’est gagné ! Ne comptez surtout vous enrichir, être lu sans que cela vous coûte un seul Euro, c’est déjà très bien ! (5% du prix de vente et c’est le Pérou !). Éditer un inconnu c’est prendre un risque financier important, alors ne soyez pas trop gourmand ! Écoutez ce que vous suggère votre éditeur, il sait mieux que vous le bon titre, les coupes à faire, les petits changements et le bon moment pour le lancement, alors bonne chance !... FIN  
ici

dimanche 20 février 2011

LA SUITE

2)      L’autoédition : Pour le débutant l’autoédition est le passage qui lui permettra de découvrir toutes les facettes de la publication d’un ouvrage. Les étapes sont simples : a) Écrire le texte  b) s’adresser à un imprimeur qui communiquera sa matrice. Matrice sur laquelle il suffit de recopier le texte et faire la mise en page soi-même. c) Commander le nombre d’exemplaires voulu (par 50 est raisonnable) d) Les vendre aux amis et (ou) le mettre en dépôt/vente chez les libraires (ils prennent de 35 à 20% suivant les cas). Un best-seller tourne autour de 250 vendus. Certain professionnels sont spécialisés dans ce créneau comme EDILIVRE qui prend en charge la mise en page et l’impression la vente mais ni la promotion, ni la correction. Ils rétrocèdent 10% du prix de vente., c'est à l'auteur de faire sa promo auprès des libraires, Attention aux corrections, une bonne correction coûte autour de 350 € et pour bien faire il en faut 4 indépendantes ! Attention également à ne pas oublier de prendre un N° ISBN (international system book numérotation) c’est facile et gratuit par internet. Il faut le remettre à l’imprimeur au moment de la commande. Il faut également faire un dépôt légal à la BN et surtout ne pas oublier de protéger le manuscrit auprès de SGDL par ex (Société des gens de lettre) ou autre. Le chemin est long compliqué mais très formateur !). à suivre...

samedi 19 février 2011

À TOUS CEUX QUI, UN JOUR, VEULENT ECRIRE

Écrire est aussi indispensable à certains que de respirer ou de manger. Depuis quelques années j’ai quelques démangeaisons de ce côté-là.
En revanche écrire sans être lu est comme montrer l’envers d’un tableau : INUTILE ! Sauf peut être à se faire plaisir.
Avant de commencer, sachez qu’il existe deux catégories dans le monde sophistiqué du livre :
1)      Les professionnels du livre pour qui vous pouvez être une affaire. L’écrivain amateur ou débutant peut être immédiatement rentable. Dès la réception d’un manuscrit, par retour du courrier, la société d’édition envoie une lettre, en termes dithyrambiques, sur papier glacé, joint à un contrat. En général la lettre commence par : « Cher Auteur » continue par : « Notre comité de lecture a été séduit par votre livre (…) volonté de découvrir de nouveaux talents (…) ton original (…) nous vous proposons de vous éditer à compte d’éditeur (…) etc. » Il faudra attendre la quatrième page pour découvrir la "participation aux frais de maquette". Ces frais vont de 3 800 € à 1 200 €, selon la rapacité de l’éditeur. Mais ce n’est pas du compte d’auteur, ça non ! Au grand jamais ! Ce n’est qu’une participation aux frais…de maquette. Bien sûr une maquette ne coûtera jamais cela. Si vous acceptez, ils empochent la somme, font un tirage de 1 000 volumes, une promotion minimalistes. Si vous en vendez 200 soyez heureux et ce n’est pas avec les 20% de droits d’auteurs rétrocédés que vous rentrerez dans vos frais, s’ils ne obligent pas à reprendre le stock d’invendus ! Le piège se referme !. (à suivre...)

lundi 14 février 2011

Étranges affaires au 36 Quai des Orfèvres

 Si vous voulez en savoir plus sur ce qui sortira au mois de septembre en librairie allez voir:   ici

mercredi 9 février 2011

http://www.polarspavillonnoir.com

Enfin des nouvelles !...

Si j'ai été aussi longtemps absent c'est que j'écrivais. Mon prochain livre doit sortir au mois de septembre. Il est édité chez Corsaire Édition et comportera 3 grosses nouvelles policières d'une centaine de pages.Le suivant sera probablement édité en 2012.

Vous pouvez vous en faire une idée sur :
http://www.polarspavillonnoir.com/product/AFFAIRES-ETRANGES-AU-QUAI-DES-ORFEVRES-JEAN-MICHEL-ROCHE